Assistez à Amériques autochtones, conversations littéraires!
Mardi 22 novembre à 17h
Avec Shayne Michael (Wolastoqiyik, Nouveau-Brunswick)
Sur Zoom - En français
Entrée libre - Inscription obligatoire
Cet évènement est passé
Trois conversations littéraires avec des autrices et auteurs autochtones issus de différentes nations des Amériques qui partagent leur histoire à travers leurs écrits et leurs expériences. C’est une formidable occasion de rencontre entre les Autochtones et les Allochtones!
Isabelle Picard, spécialiste des Premières Nations, ethnologue, chroniqueuse et autrice animera cette série et échangera avec Jocelyn Sioui, dramaturge et auteur Wendat (Québec, Canada), Fiorella Boucher, poète d’origine guarani (Argentine / Québec) ainsi que Shayne Michael, poète Wolastoqiyik (Nouveau-Brunswick, Canada).
Chaque conversation littéraire sera un moment d’échange autour d’un livre et de son auteur, une porte ouverte sur des univers différents. Les valeurs du vivre-ensemble, de l’inclusion, du dialogue sont au cœur de ces rencontres en ligne et gratuites!
Inscrivez-vous dès maintenant pour assister à Amériques autochtones, conversations littéraires en direct les mardis 8, 15 et 22 novembre 2022 à 17h Chicago (HNC) / 18h Quebec (HNE). Offert par le Centre de la francophonie des Amériques.
Originaire du Nouveau-Brunswick, Shayne Michael est Wolastoqiyik et Acadien. Il est membre de la Première Nation malécite du Madawaska. Il a étudié l’art dramatique à l’Université de Moncton avant de déménager à Québec pour compléter son baccalauréat en mise en scène. Il prend ensuite une pause de deux ans pendant laquelle il perfectionne la danse de manière autodidacte.
L’écriture arrive tard dans son parcours, alors qu’il s’interroge sur la manière dont il peut traduire ses idées ou son vécu en mots. Sa poésie naît de la danse. Son processus d’écriture est ancré dans le corps et le mouvement. En 2019, Shayne se fait approcher par le poète acadien Sébastien Bérubé pour participer à un projet de professionnalisation des auteurs autochtones francophones du Nouveau-Brunswick, parrainé par les Éditions Perce-Neige et appuyé par Kwahiatonhk!
Son premier recueil, Fif et sauvage, naît en 2020 de ce projet. Il est dédié à sa mère qui a grandement influencé ses projets artistiques. En 2021, le recueil se mérite le Prix Voix autochtones dans la catégorie « poésie publiée en français ».
Fif et sauvage est un livre à mi-chemin entre les identités acadienne, queer et wolastoqiyik; entre les présupposés et l’affirmation. Fif et sauvage devient une sorte de réappropriation de sujets stéréotypés et de termes péjoratifs que l’auteur se permet d’utiliser afin de porter un regard honnête et brut sur soi et sur l’autre.
Originaire de Wendake, Isabelle Picard est une ethnologue, chargée de cours, chroniqueuse, conférencière, consultante, formatrice et autrice wendat. Elle a étudié à l’Université Laval, où elle a complété un baccalauréat en ethnologie, une mineure en études autochtones ainsi qu’un diplôme de deuxième cycle en muséologie. Isabelle Picard a rédigé la première politique culturelle de Wendake, puis a œuvré à mettre en place le projet de revitalisation de la langue wendat. Elle a travaillé comme chargée de cours pour différentes universités, dont Saint-Paul et l’UQAM. Isabelle Picard est aussi chroniqueuse au journal La Presse. Elle collabore régulièrement auprès de différentes émissions radiophoniques et télévisuelles (Kébek, Tout un matin), en tant que chroniqueuse ou analyste. En mai 2020, elle devient la première conseillère aux affaires autochtones de la Société Radio-Canada, avant de retourner à la consultation en 2022.
Amoureuse des lettres, Isabelle Picard contribue à différents projets littéraires, dont l’exposition Le Legs (Kwahiatonhk!, 2020) et le recueil Wapke (Stanké, 2021). En 2021, elle publie un premier roman jeunesse intitulé Nish : Le Nord et le Sud aux Éditions les Malins. Le livre est finaliste au prix Cécile-Gagnon 2021, catégorie roman. Le second tome de sa saga, Nish : Les aurores boréales, paraît en 2022. À travers son parcours professionnel, elle a toujours travaillé à mieux faire connaître les réalités des Premières Nations.
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